Saisie de sirop en Estrie

Avez-vous vu l'article dans le journal de Montréal ce matin? Un couple de Scottown c'est fait saisir du sirop dédié au marché local. Ils ont un quota avec la Fédération et écoule le reste comme il est permis ailleurs sur le marché local(N-B, Ont. et USA). Il semble bien que la Fédé. ne voit pas ça du même oeil et ont obtenu un jugement pour saisir l'excédent de leur sirop.....
Je ne connais pas grand chose là dedans mais en ce qui me concerne, c'est du vol pur et simple. Ce même sirop va sûrement être revendu et la FÉDÉ va s'en mettre plein les poches.... Comme avec les quotas de lait. J'espère que la Fédé ne poussera pas l'odieux et envoyer une amende au producteurs!!! Ces derniers comptent poursuivre leur démarche en cour pour récupérer leur dû. Bonne chance! La grosse pègre même dans le sirop..
Bonne réflexion!!!!!

Seul un producteur et sa famille peuvent vendre du sirop en petit contenant moins de 5 litres et sans intermédiaire, donc des ventes direct. Ceci est écrit dans le règlement de la fédération. Peut être que tous les producteurs hors contingent et en appuis a ceux qui veulent vendre a l'épicerie du coin devrais inonder le marché local de cannes pour faire tomber cette article absurde.
Ces juste mon opinion.

Un article absurde effectivement !!!!!

Ca fait parti d'une des choses que la Fed va devoir changer.......Malheureusement
Ca fait trop longtemps que la Fed on la totalitée du controle de leur membres et du marché et ceci pour ne pas que je m'emballe a dire des connerie mais je gage qui va y avoir du changement....J'en connais qui se morde les doigts pour ne pas tout dire.....

L’érablière Gaudreau perd la garde de son sirop


26 janvier 2018

Nathalie Bombardier et Daniel Gaudreau, des producteurs acéricoles de Scottstown en Estrie, ont perdu la garde de leur sirop d’érable. Dans un nouvel épisode d’une longue saga judiciaire, un huissier s’est rendu jeudi dernier à l’érablière Gaudreau afin de faire transporter leurs barils à l’entrepôt de la Fédération des producteurs acéricoles à Laurierville.

En vertu d’une entente conclue en 2015, le couple de producteurs acéricoles a été nommé gardien de son propre sirop d’érable. Il était alors visé par une procédure judiciaire lui ordonnant de respecter les règles de mise en marché collective. Une récente visite d’un huissier a permis de constater un inventaire « chaotique » de barils à l’érablière, selon Simon Trépanier, directeur général de la Fédération.

« Depuis les dernières semaines, de nouveaux barils se sont ajoutés alors que les sucres ne sont pas encore commencés », a-t-il déclaré en entrevue téléphonique.

Jointe par La Terre, Nathalie Bombardier considère pour sa part qu’il s’agit « encore une fois d’un abus de procédures ». Elle estime que la Fédération tente de leur « faire mal », ne pouvant qu’assister impuissante au départ de ses barils de sirop sous l’œil de la Sûreté du Québec.

« C’est outrageux, ce qui se passe ici », a-t-elle déclaré, précisant qu’elle entend utiliser tous les moyens judiciaires à sa disposition pour contester ces décisions. Elle réclame aussi des changements, pressant le gouvernement d’apporter des modifications à la mise en marché.

« Les autres viennent ici vendre leurs produits, a-t-elle ajouté, et moi, je ne peux pas. Au Nouveau-Brunswick, je pourrais vendre mes produits librement. »

Accès

Le couple Bombardier-Gaudreau a toujours accès à ses barils de sirop maintenant entreposés à Laurierville. Il peut ainsi vendre son sirop d’érable sous contingentement par le biais d’un intermédiaire ou à l’un des 60 acheteurs autorisés. Sa production hors contingent peut quant à elle être écoulée directement auprès des consommateurs ou à un acheteur autorisé selon le prix de la convention.

Les propriétaires de l’érablière Gaudreau n’ont pas profité de l’ajout de cinq millions d’entailles supplémentaires en 2016 pour augmenter leur contingent dans le volet agrandissement. Simon Trépanier fait valoir que la Fédération « a toujours tendu la main » aux producteurs désireux de régulariser leur situation.

Rappelons enfin qu’en octobre dernier, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a ordonné à Nathalie Bombardier et Daniel Gaudreau de payer la somme de 321 000 $ à la Fédération pour avoir enfreint les règles de la mise en marché collective. Le tribunal a constaté qu’entre 2010 et 2014, ces acériculteurs ont produit et mis en marché plus de 280 000 livres de sirop sans détenir de contingent et en omettant de payer leurs contributions à la Fédération. Le couple a fait appel de cette décision.

Boff    ya pu grand chose qui me surprend ,,,,nos voisin du NB doivent être mort de rire quand il lisent des affaires comme ca!!! eux ils vident leurs stocks année aprés année au gros prix 100% payé

lisez ca je suis tomber la dessus la semaine passé
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Très bonne article, Casseau.....Merci

C'est d'un ridicule consommé. Les choses vont devoir changer sous peu. Je déteste ce genre de structure qui s'impose et qui fait force de loi, le juge, le jury et le bourreau à la fois... En plus, de la façon dont le système est fait il n'y a presque aucun moyen de s'y opposer, c'est dangereusement brillant... On devrait appeler ça la fédéraSSion . Heil Beaulieu!

La fédération admet qu'il y a des ratés dans leur systeme et tente d'y remedier !!!! Trop peux trop tard !!! Ca fait des années qui disent ca....Depuis le temps qu'on entend des plaintes venant de leur membres, depuis le temps que tout les rapport sortie incluent le rapport Gagné indiquant qui faut avoir des changements dans ce systeme de dictatures pur et simples.....Posez vous une question pourquoi c'est plus simple pour eux la Fed d'essayer de garder leur systeme intact comme il est depuis belle lurette ??

Pourquoi avoir des discutions sur des facon d'ameliorer le systeme ou encore de fonctionner mais qu'en bout de lignes, certain membres ne sont pas écouté ??  Pourtant, on vois clairement que nos voisin s'en sorte avec brillot !!

Attacher bien votre ceinture, le temps du changement est venu, ca ne peut pas durer encore longtemps....Je vous le dit......

Salutation

Pass a écrit:C'est d'un ridicule consommé. Les choses vont devoir changer sous peu. Je déteste ce genre de structure qui s'impose et qui fait force de loi, le juge, le jury et le bourreau à la fois... En plus, de la façon dont le système est fait il n'y a presque aucun moyen de s'y opposer, c'est dangereusement brillant... On devrait appeler ça la fédéraSSion . Heil Beaulieu!

Et en plus, ont le voit partout ce genre de choses...

Il y as la fédération des producteur acéricole mais, au Québec, il y en as des dizaines...
Je pense à l'AMF, au Barreau, à l'OCAQ...

Pareil pour la SAAQ ou encore amusez-vous : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Généralement, c'est toujours la même merde... Ont essaie de bien faire mais finalement, ça crée des problèmes pires que ceux qu'ont veut prévenir !

Goudrelle a écrit:Très bonne article, Casseau.....Merci

ouiiin ben moi je la trouve pas ben ben bonne ,ca donne plus le goût de sacré mon camp pour me loué un coin la bas.C'est comme ca que j'ai découvert cette article, en cherchant des ouverture la bas!!Mon père auras juste a vende son érablières le gros prix, il y a déja plein de requin qui tourne autour de lui ,,,,,,chu vraiment a l croisé des chemin !!! en plus qu'il y a AUCUNE avantage fiscaux pour un transferd familial,,,, tout pour engraisser les cochons qui sont déja bien gras

Il y a ce reportage aussi
"The Maple Syrup Heist" - A Canadian maple syrup mystery that somehow leads back to cartels

Sur Netflix

C'est bien certain qu'il y a quelqu'un qui tire les ficelles derrière tout ça... On le sait, le sirop c'est trèsssss payant....
À quand un regroupement de producteurs géré à même ses membres où tout le monde a droit de vote, structure simplifiée où on coupe les intermédiaires,,,, Pcq quand tu laisses les autres s'occuper de tes affaires, y faut pas se surprendre de voir des aberrations comme on constate régulièrement.... Comme dit Goudrelle, les membres ne sont pas écoutés... Posez vous la question....... la réponse est évidente...

Quelles sont vos suggestions qui va faire en sorte de maintenir les prix et ne pas retourner aux années 1990 ou il fallait accepter ce qui nous était offert? Dans ces années, lorsque la production était bonne, plusieurs producteurs ne trouvaient pas  preneur pour leur sirop. C'est bien beau le N.B. mais enlever le système Québecois et leur sirop tout comme le nôtre va baisser de valeur et on devra accepter le prix offert.Est ce là qu'on veut retourner ?

Nul n'est tenu de vendre son sirop a un prix dérisoire.
Les lacunes du système actuel c'est pas juste les prix.
On voit une accumulation extraordinaire dans les coffres de la fédération. Plus de 59 millions dans 6 fonds différends financés par les prélevés et autres.
La machines est bien roder. Le gouvernement est propriétaire de millions de livres de quotas par le biais des locations de terre, et la fédération a pris grand soin de lui en réserver 1.25 millions de lbs par un tirage spécial. Maintenant pouvons nous avoir une vision clair de ce que doit être le prix d'une canne de sirop quand les producteurs pris en otage par le système n'ont plus de pouvoir sur leur production et leur dettes. Toi Andrelle as tu une idée de ton coup de production et ton prix de revient d'une canne de sirop?

Andrelle
On est loin d'etre en 1990.......Pose toi une simple question, pourquoi un acericulteur producteur libre d'acces au marché avec plus de 400 milles entailles est capable de tout mettre sa production de sirop d'érable en bouteille et le vendre au gros prix en seulement un mois tout ceci sans passer par la Fed ????

Nous sommes en 2018

Salutation

J en ai fait des post ici sur ce sujet,voir des centaines et je n ai pas été toujours doux avec certains.

Tout le monde m ont connu sur ces post. Y a rien a faire et meme si tout le monde voudrait faire marche arriere, c est impossible ,la machine est la pour rester, on leurs a donné tout les droits.

Une des choses qui aurait pus se faire pour l équité des 2 parties ,aurait été a la bourse,le prix a la demande. Qu un producteur sait garder ses barils chez lui lorsqu il y a une forte production.Mais ca dure a faire entrer dans tete des producteurs...

Maintenant on le fait pour nous ,mais a fort prix ,sur notre dos et qui augmente les prix a l international.

Notre prix stable ,meme si notre salaire ne l ai pas,a réveillé un géant et nous devons faire avec.

Et quand on dit "on veut pas revenir en arriere", qui a dit de donner son stock ?? vendez vous votre bois de chauffage a 20 $ la corde ?